Walter Proof
Walter Proof |
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Informations podcasteur |
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Période d'activité : | 2005 - Aujourd'hui |
Activité principale : | L'Inaudible |
Podcasts actuels : | le WAPX |
Podcasts passés : | le WWSh, La Breluche Dorée, La vie secrète de Colibacille |
Informations personnelles |
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Nom: | Walter Proof |
Date de naissance : | 29 Messidor CVIII |
Lieu de naissance : | Zanzibar |
Lieu de résidence : | Antarctique |
Profession : | Eleveur de pingouins |
Réseaux: | Twitter FaceBook YouTube |
Walter Proof, de son vrai nom Walter Proof, est blogueur blagueur et podcasteur compulsif. Il dit que ça se soigne, mais rien n’est moins sûr.
Sommaire
Biographie
Né à Zanzibar, le 29 Messidor an CVIII (c’était un octidi, il paraît), Walter Proof s’engage comme mousse, dans un capuccino, à l’âge de 12 ans. Il fait 5 fois de le tour du monde dans le sens inverse des aiguilles d’une montre avant de rentrer chez lui, un peu fatigué.
Après des études vigoureuses au Conservatoire des Zigues et des Zags de Villedieu-la-Belle-Eglise, il participe à l’expédition du baron Adrien de Gerlache de Gomery dans des zones non explorées de l’Antarctique. Séduit par le climat, et ayant échappé de justesse au scorbut (3 à 2), il décide de s’installer sur place.
C’est là, dans son igloo capitonné, commodément situé non loin du Pôle d’Inaccessibilité, avec le soutien psychologique sans faille de son fidèle Pompidou, qu’il construira l’essentiel de son oeuvre, aujourd’hui unanimement reconnue, même si on sait pas trop par qui.
Oeuvre
Le blogueur
L'Illisible
Le site (2001)
Walter Proof, n’ayant pas encore inventé le blog, lance un site internet (aujourd’hui disparu de la surface du web), baptisé L’Illisible. Il y fait ses premières armes dans le domaine bien difficile de la complexitude para-nominale à déconnexion innervée. Succès confidentiel, mais prometteur. Il y a aussi un horoscope[1].
Le zine (2003)
N’ayant toujours pas inventé le blog, mais y pensant de plus en plus sérieusement, Walter Proof tente l’aventure du Webzine, avec L’illisible, le Zine (disparu aussi). Succès prometteur, mais confidentiel.
Tout inventé (2004)
Avant d’inventer le blog et comme il s’ennuyait un peu, Walter Proof lance en 2004 un journal en ligne, magistralement intitulé Tout inventé[2], et ingénieusement sous-titré Le journal qui ne vérifie jamais ses informations. La formule fera des émules, et pas seulement sur le web.
Le blog (2005)
Ayant enfin inventé le blog, Walter Proof lance Le Blog de l’Illisible. Succès immense, mais confidentiel. Prometteur, aussi. D’abord sur OverBlog (disparu), puis sur Free (toujours en ligne)[3].
Le podcasteur
Ayant suivi les premiers balbutiements du podcast audio sur la toile, Walter Proof se dit qu’il serait bien con de ne pas balbutier lui aussi. Ce sera l'Inaudible.
L'auteur
Walter Proof est un des rares auteurs de ce siècle si matérialiste à n'avoir jamais revendiqué sa présomption d'exiguïté autrement que par habitude. C'est pas son genre. Il a torchonné deux ouvrages peu recommandables et un certains nombre de chansons, pour beaucoup parodiques.
Livres
Tous les ouvrages cités sont en vente (ou téléchargeables gratuitement) sur lulu.com[4].
- Chroniques de l'Inaudible (compilation des chroniques parues sur le blog de l'Illisible en 2005 et 2006)
- Krydjoie dans l'Amazure (roman)
- Eponyme, ou la vie secrète de Colibacille (roman)
Chansons
Que dire sur les chansons de Walter Proof qui n’ait déjà été écrit ? Du mal ? Non, c'est déjà fait. C’est comme ça, tout l’inspire, Walter Proof. Le ouaibe, l’Antarctique, le slam... Et comme ses copains ne font rien pour le dissuader, au contraire, on court au désastre. Les années 50 ont eu Boris Vian, les années 60 Boby Lapointe, les années 2000 auront ce qu’elles méritent : Walter Proof. Bien sûr, c’est pas juste, mais elles l’ont bien cherché.
Epouvantable song-writer, Walter Proof est l’auteur de quelques nombreuses chansons, la plupart honteusement pompées sur des tubes existants, (Ça s'twitte [5]) ou écrites en collaboration avec d’autres podcasteurs :
Let’s Twitt [6] (avec Bloingo)
Sur ma banquise [7] (avec Palmipode)
Twitter Blues [8] (avec Pierre Journel).
Sa liaison, improbable mais torride, avec Marilyn Monroe donne naissance à l’immortel You’re so inaudible [9].
Toujours à l’affût des modes, Walter Proof se lance dans celle du slam, avec une oeuvre impérissable (Slam fait rire [10]), et se risquera même dans le charity business, avec We are the PCC [11].
Apport à la modernitude paradoxale
La plupart des observateurs considèrent Walter Proof comme le Marcel Proust de l’ère numérique, ou le Victor Hugo du XXIe siècle. Mais c’est sans doute parce qu’ils ne l’ont pas observé d’assez près. En fait, il serait plutôt le Hobby One-Key No Bee de la webosphère, mais en plus joli.
Assez paradoxalement, on peut envisager l’apport de Walter Proof à la création contemporaine comme un des plus considérablement indéniables du moment, tout bien considéré. Mais on ne le lui dit pas, en général, vu qu’il a déjà trop le melon.